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helix

27 janvier 2008

THE FLIGHT OF CONCHORDS

Le mélange bollywood et danse haka était improbable mais il existe, loin, très loin dans les forêts de Nouvelle-Zélande grâce à Bret McKenzie et Jemaine Clement!

Les flight of conchords sont un duo de comiques délurés, bien frappés, ils font du guitare basse digi-bongo acapella-rap-funk-comedie . Ils se soignent mais à base d'herbes bizaaares des sous-bois du Seigneur des anneaux et font du kayak en bobsleigh dans les gorges de la Moria. Ils ont inventé le rap en 1998 au cours d'un barbecue chez des amis, sont habités par le folk depuis qu'ils ont inventé le rugby 1989 dans leur école d'aide sociale.

Les Flight of conchords revisitent le folk et réinventent la pop. A eux deux, c'est Woodstock sans Vietnam mais avec David et Jonathan.

Après des débuts fracassants sur BBC radio séries, les deux neo-zelandais ont dérivé à New-York en 2007 sous contrat avec HBO pour une sit-com délirante. Ils y jouent leurs propres rôles, entourés d'un manager, d'une groupie, d'amis, d'un proprietaire etc. La musique prédomine dans la série, les deux allumés entonnent leurs tubes sans prévenir, et chaque épisode contient un nouveau titre. Ca cartonne aux USA. La chaîne de télé américaine pas frileuse a re-signé avec ces malautrus pour 2008.

Il y avait l'album Folk the World Tour en 2002. Ils persistent en signant The Distant Future chez Sub-pop en 2007, un ep 4 titres qui annonce l'album pour avril 2008.

Les Paul & simon Garfunkel avec camisole sont nés, les Joey Starr de la mandoline arrivent. Ils sont malades mais mettent une énorme volonté à l'heure de la piquouse du matin de bonne humeur.

 

http://www.myspace.com/conchords

conchords.co.nz

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27 janvier 2008

LADYBUG TRANSISTOR/ESSEX GREEN

Les Essex Green sont les amis des Ladybug Transistor, des Apples in stréréo, des Camera Obscura, des Lucksmiths.Et vicé et versailles.

Les Essex Green, ex-Guppy Boy (1997), est une bande du Vermont (Jeff Baron, Sacha Bell, Chris Zitter), puis installée à Brooklyn où leurs regards croisent celui de Robert Schneider, le patriarche du label Elefant6 et leader des Apples in Stéreo.

Le groupe pop psychadélique signe très vite chez Kindercore en 1999 leur album Everything is green, la perle des perles. Désormais, ils tournent avec des musiciens de Of Montréal, Ladybug Transistor.

Un jour, je vois un poster sur une prise de vue dans le film High Fidelity (dans la chambre de Bob), genre d'affiche collée au mur qu'on distingue à peine, faut pas être miro et surtout faut avoir l'oeil où la caméra veut pas qu'on l'aie, un peu comme au supermarché, les boites de quenelles pas cheres sont toujours en bas du rayon pour 1 trip lumbago/quenelles de veau (je m'égare...): les Ladybug Transistor en concert. Je furete et fouine. Mais qui est ce groupe?

2002, à Paris, affiche de concert: Ladybug Transistor + Camera Obscura....trop tard, je l'ai loupé.

Allez curiosité affinée, je re- fouine, commande à distance Everything is green (3 mois d'attente, déprime).

2003 me voilà sous le charme. je me suprends avec mon bic ecrire à Track'n fields Londres. Sur ma courte lettre, une question: mais qui est ce groupe??? Steve, de Track'n field me répond: "les deux groupes pop fondamentaux des années 2000" rien que ça!

2004 concert Essex Green + Ladybug Transistor, avec guitariste des Of Montréal annoncé à Paris!

C'est simplement l'idée de retrouver enfin ces deux "bands" mythiques, que j'écoute en boucle chez moi, ce son psyché qui manquait depuis les années 2000 , année du retour du rock pur apprécié mais au détriment de la pop devenue poussiéreuse. Cette nouvelle scène new-yorkaise debarque début 2000 avec ses guitares vintages ( Jeff Baron excelle), ses claviers puissants, ses orgues, ses trompettes et flutes traversières, phénomène musicale disparu depuis les trésors pop anglais des sixties aux eighties. En 2001, les new-yorkais réagissent et réaniment la pop psychadélique, Essex Green, Ladybug Transistor qui feront des petits, Beirut, Great Lakes,Bishop Allen, Grizzly bears, the Aislers Set, the Isles, Aurevoir Simone...etc.

Janvier 2004, un froid de canard, les quais de Paris, une bande de jeunes americains en chapka, pantalons velours, grelottant dans leurs clarks qui penetrent sur une péniche.Quelques minutes plus tard, les guitares en front line vibrent, les claviers font trembler le rafiot, et la voix de sacha Bell synthétise l'assistance. Voilà les Ladybug à l'oeuvre...suivront les Essex Green, il n'y a grosso modo que les noms qui changent, car la team reste la même. Gary Olson est au chant, clavier et trompette, Julia bassiste, Jeff Baron à la guitare et chant, Sacha Bell, clavier et chant, Chris Zitter guitare et chant.

Les Ladybug, amis de Kevin Ayers (Gary Olson est à la production du dernier de Kevin Ayers Unfairground) viennent de sortir Can't wait another day, somptueux et veritable échoe de Lee Hazelwood, Burt Bacharach, des Left Banke. Jens Lekman a d'ailleurs mis la main à la pâte. Ils sont en tournée actuellement avec les Lucksmiths, mais con-tournent la France. Je brandis mon etendard depuis la sortie de l'album, je hurle après le groupe, j'essaie de leur faire entendre raison. J'essaie de persuader des amis proches comme Ben Crum des Great Lakes. Je joue des coudes. Mais rien y fait. Il semblerait que les salles parisiennes ne soient pas très interessées..

Pas de quoi être fiers.

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